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Co
m
pl
im
en
ts
of
Architecting
Distributed
Transactional
Applications
Data-Intensive Distributed
Transactional Applications
Guy Harrison,
Andrew Marshall
& Charles Custer
REPORT
Architecting Distributed
Transactional Applications
Data-Intensive Distributed
Transactional Applications
978-1-098-14261-2
[LSI]
Table of Contents
iii
Serverless or Dedicated Deployment? 26
Kubernetes 28
Placement Policies 29
Multiregion Database Deployments 30
Distributed Database Consensus 30
Survival Goals 32
Locality Rules 34
Summary 35
iv | Table of Contents
CHAPTER 1
Planning for a Distributed
Transactional Application
1
After reading this report, we hope you’ll have a good handle on
the business and technology motivations for modern distributed
architectures and will be familiar with the architectural patterns
and software frameworks most widely deployed across the indus‐
try. In particular, you should be well equipped to understand the
role that technologies and patterns such as Docker, Kubernetes,
and distributed transactional databases play in modern distributed
architectures.
The upshot of these advances has reduced the total cost of owner‐
ship for a distributed application as well as reduced complexity in
application design, implementation, and maintenance.
Summary
Modern enterprises require highly available, globally scoped, and
scalable software solutions. These requirements are best met by
distributed transactional application architectures.
Today, there exists a well-proven cloud-based architectural pattern
for distributed transactional applications. This pattern involves the
use of public cloud platforms, microservices, Docker containers,
Kubernetes, and a distributed transactional database.
In Chapter 2, we’ll take a deep dive into the architecture of the
application layer, and in Chapter 3 we will examine the distributed
database layer.
9
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— Oui, j’en ai le cœur tout malade… Je te conterai la chose en
soupant.
Dans la cuisine, nos deux couverts attendaient de part et d’autre
de la table, dont la nappe de toile cirée réfléchissait le rayonnement
doux de la lampe. Un cadeau de Louarn, cette nappe de fabrication
américaine où, sur le vernis jaunâtre, étaient grossièrement
dessinées, en pointillé blanc, des scènes de la Passion du Christ. Le
logis avait son aspect habituel, sa paisible propreté un peu nue. Je
fus presque fâché de constater que tout y était à sa place et de
trouver aux meubles leur figure, leur attitude, leur lustre même de
tous les jours. Le lit, sous sa courtine d’angle, entre ses immobiles
rideaux de cretonne à fleurs, avait conservé sa blancheur grave, son
air invitant et mystérieux.
Adèle servit le potage au poisson, la cautériade, qui était une de
nos nourritures accoutumées.
— As-tu appétit ?
— Je ne sais trop.
Je m’appliquai cependant à manger, pour avoir prétexte à garder
les yeux plongés dans mon assiette. Je craignais, si je les levais sur
ma femme, d’y laisser percer quelque étincelle des fureurs sans nom
qui me consumaient. Le silence se prolongeait, scandé par le tic-tac
indifférent de l’horloge. Ce fut Adèle qui le rompit.
— Il doit être bien malade, en effet, ton cœur… Sais-tu que tu ne
m’as seulement pas embrassée ?
Je m’essuyai les lèvres, d’un geste rapide, et, quittant mon siège,
j’allai m’agenouiller contre le sien, le visage enfoui dans son tablier.
Depuis nos jeunes nuits de Bodic et de Lantouar, je ne m’étais guère
permis avec elle de ces abandons. Elle m’avait trop dit qu’il n’y avait
pas de milieu chez moi entre la gaucherie et la brutalité. Cette fois,
par exception, elle ne me plaisanta pas sur cet accès de tendresse,
ni ne s’y déroba. Je sentis se poser sur ma nuque sa paume satinée.
Une tiédeur voluptueuse s’exhalait de son giron.
Je dus serrer les dents pour ne la point mordre à travers ses
jupes : un désir de cannibalisme m’agitait ; j’aurais voulu avoir des
crocs de bête pour les enfoncer dans sa chair et la déchiqueter fibre
à fibre, lambeau par lambeau.
Je la devinais, de son côté, très inquiète, impatiente de sortir
d’incertitude, quoique mes façons humbles et dolentes fussent déjà
pour la rassurer à demi. Comme je ne me pressais point de
m’expliquer, elle articula, de son ton le plus prenant :
— Allons, Goulven, épanche-toi. Confie-moi ta peine… Un ennui
de service, je parie, dont tu auras démesurément grossi
l’importance… Je te connais si bien et tu es si prompt à te faire des
montagnes de tout, mon pauvre ami !…
Elle avait dans la voix toute la douceur chantante des carillons
d’Is. C’était la même musique d’ensorcellement, le même timbre
languissant et pur qui, dès la première rencontre, m’avait charmé,
hormis qu’à cette heure, cela me semblait venir de plus loin que les
temps et comme des berges d’une terre disparue. C’était le chant
d’une Adèle morte, un chant confus et pâle flottant aux limbes du
passé. L’émotion que j’en éprouvai fut si poignante, qu’impuissant à
me contraindre davantage, je fondis en sanglots.
— Voyons, voyons, Goulven, sois un homme ! dit-elle, anxieuse
et apitoyée.
Et ma conscience répéta, mais dure, impérieuse, ainsi qu’un
écho d’airain :
— Sois un homme !
Je me reculai jusqu’à la pierre de l’âtre où je m’accroupis, les
mains aux genoux, le front incliné vers le parquet.
— Tu vas me trouver plus déraisonnable que jamais, commençai-
je. Mais promets-moi, je t’en supplie, de ne point me gronder.
— Tout ce que tu voudras, pourvu que je sache enfin…
J’exhalai un fort soupir.
— Voici. Tu te rappelles peut-être ce sou ancien, qu’au moment
de notre mariage encore je portais au cou comme une médaille ?
— Ou mieux, comme une amulette… Une petite chose assez
sale, d’ailleurs, toute rongée de vert-de-gris. Comme j’en avais
quelque dégoût, tu la quittas pour l’amour de moi, quoiqu’elle te vînt
de ta mère. Oui certes, je me rappelle ! Et je me rappelle aussi
l’histoire que tu me contas à son sujet. On a de singulières idées en
Léon !… Y croirais-tu toujours à cette histoire ?
— Qu’est-ce que tu veux ? Il y a des maladies de naissance dont
on ne guérit jamais.
— Et alors, ce sou mirobolant ?…
— Ne te moque pas, Adèle. Il a parlé.
Je lui narrai tout d’un trait, et sans omettre un détail, l’aventure de
la nuit du 2 mars, à Gorlébella. Lorsque j’en fus à lui dépeindre le
cauchemar qui m’avait crucifié jusqu’à l’aube, et comment, au réveil,
je m’étais presque pris à souhaiter le trépas de ma mère, elle eut un
sursaut qui la pencha vers moi d’un mouvement rapide et passionné.
— C’est pourtant vrai, prononça-t-elle, que tu m’as constamment
aimée d’un grand amour ! Il n’y a pas de femme plus fortunée que
moi. Je le dis à qui veut l’entendre, Goulven !
Je fus sur le point de crier comme au toucher d’un fer rouge. Ce
n’est qu’au bout d’un instant que je pus reprendre :
— Il ne faut pas m’en louer, Adèle. Si le culte que je t’ai voué s’en
allait de moi, plus rien d’autre n’y subsisterait. Lui parti, ce serait pis
que la mort : ce serait le néant… Mais tu es là, vivante et bien
portante, Dieu merci !
— Dis hardiment, fit-elle, que jamais je ne me suis connu une
santé aussi florissante. D’ailleurs, il n’y a qu’à me regarder…
Mes yeux, que je m’étais efforcé de tenir baissés, à ce moment
m’échappèrent et la parcoururent malgré moi, depuis les fines
attaches de ses pieds jusqu’à la cambrure de son buste où sa gorge
un peu haute s’enflait d’un frémissement harmonieux de vague à
mer montante… Ah ! les morganes fabuleuses des légendes de son
damné pays, elle en avait bien en elle toutes les séductions, toutes
les perversités et toutes les traîtrises ! Je poursuivis :
— C’est parce que j’ai été tout de suite tranquillisé en ce qui te
concerne que des remords m’ont assailli sur un autre point… J’ai
beaucoup à me reprocher envers ma mère, Adèle.
Elle repartit, légèrement gouailleuse :
— Pour ce qu’elle s’occupe de nous, ta mère !…
— Je ne me pardonnerais pas de la perdre sans l’avoir revue.
— Oh ! bien, si ce n’est que ça !… s’écria-t-elle, dans sa joie
égoïste de se sentir complètement hors de cause.
Sa figure s’était illuminée. Mais, aussi vite, en comédienne
habile, elle changea l’expression de ses traits et l’intonation de sa
voix, pour reprendre :
— Ne crois pas que j’aie voulu dire une méchanceté, Goulven…
Non… A ta mine abattue, à tes paroles, je m’étais imaginée… Ton
sou de malheur, je n’ai qu’un regret : c’est de ne te l’avoir pas
arraché, jadis, pour le jeter à la mer. Cela nous eût évité cette sotte
émotion… Je suis persuadée que la vieille Dénès a des années
encore à me bouder d’être devenue ta femme… Mais ce que j’en dis
n’est pas pour t’empêcher de te rendre en Léon. Au contraire ;
j’entends que tu fasses le voyage. Si même je ne savais que ma
seule vue serait capable de donner raison à ton talisman diabolique,
en occasionnant une maladie à ta mère, je t’aurais offert de
t’accompagner… On n’est pas plus gentille, je pense ?
— Très gentille, en effet, mon Adèle, tu es toute gentille.
Elle s’était levée pour desservir la table ; et tout en allant et
venant à travers la chambre, de son pas souple :
— Oui, oui, le mieux est que tu partes… Il n’y a que ce moyen de
te mettre l’esprit en repos… Et puis, ça te fera du moins des
vacances… Les miennes, l’an dernier, m’ont été si profitables !… Il
est juste que tu aies ton tour.
Ses vacances ! De quel front sans vergogne elle en parlait, la
coquine !… Je dus me pincer les lèvres pour ne lui point cracher à la
face le nom du Louarn. Elle aussi, ses souvenirs de Tréguier
l’avaient reportée vers son amant, car elle ajouta :
— Par exemple, au retour, attends-toi à ce que nous te
plaisantions un peu avec Hervé.
— Oh ! répondis-je, je ne serai pas le dernier à rire avec vous, s’il
se trouve par bonheur que le sou ait menti… Je t’ai dit la gageure
qu’il m’a presque contraint de faire avec lui, ce loustic d’Hervé. Eh
bien ! pour une noce de famille, c’en sera une ! Je veux qu’il crève
d’indigestion, si c’est à moi de payer. Quant à toi, tu ne devineras
jamais ce que je te réserve…
— Quoi donc ? fit-elle, sans se retourner, en achevant de ranger
les assiettes dans le dressoir.
— Une chose que tu as toujours sollicitée en vain jusqu’à
présent, la réalisation d’un de tes rêves les plus… les plus… Oui,
enfin, tu verras : j’ai mon projet. Je ne te le confie pas d’avance ;
avec ma guigne habituelle, ça suffirait pour le faire rater.
— Comme pour Kermorvan, dit-elle en riant clair. — C’est bien,
garde ton secret.
Elle n’avait pas la moindre curiosité de l’apprendre. Est-ce que
tout ne lui était pas indifférent, qui pouvait lui venir de ma part ? Et la
seule satisfaction qu’il dépendît encore de moi de lui procurer,
n’était-ce pas précisément de la débarrasser au plus vite et pour le
plus longtemps possible de ma personne ?
— Quand as-tu intention de partir ? interrogea-t-elle.
— C’est vrai, balbutiai-je d’un ton humble, je ne t’ai pas dit…
Avant de voler vers toi, j’ai fait le grand détour, par Kérudavel… Je
voulais m’informer si le char-à-bancs était libre… C’est même cela
qui a été cause que je suis rentré si tard.
— Et alors ?
— Jonathan a justement, demain, vendredi, deux veaux à
conduire aux bouchers de Pont-Croix et s’offre, les bêtes livrées, à
me véhiculer jusqu’à Quimper. J’ai promis de lui rendre réponse dès
ce soir, après que je t’aurais consultée.
— Comment ! Et tu es encore là, sans plus bouger que la pierre
sur laquelle tu es assis !… Mais va, mon ami, dépêche-toi, si tu ne
veux les trouver tous endormis comme des souches, à Kérudavel !…
Moi, cependant, je te préparerai du linge et brosserai tes hardes
propres, puis je t’attendrai dans nos draps, pour qu’après la
fraîcheur du dehors tu aies au moins place chaude.
Elle avait ouvert la porte toute grande sur la nuit.
— Dieu ! que d’étoiles ! s’écria-t-elle.
Et, me montrant du doigt le fond du firmament :
— Quelle est donc celle qui brille là-bas d’une clarté si blanche,
droit au-dessus de Gorlébella ?
— Vénus, je crois, répondis-je de l’air le plus innocent du monde,
en franchissant le seuil de la maison.
Voilà des années que les Loguiviens ou, comme on dit ici, les
Paimpolais, accomplissent périodiquement cet exode vers les eaux
de Sein, riches en homards. Ils prennent à l’île leurs quartiers d’été,
s’installent par familles chez l’habitant, qui les exploite le plus qu’il
peut et les poignarderait volontiers d’une main, tandis qu’il accepte
leur argent de l’autre. Les deux populations logent sous les mêmes
toits, sans jamais se mêler ni se fondre. On cite un seul exemple de
Paimpolais ayant épousé une Ilienne. La parenté de la jeune femme
aussitôt la répudia. Son propre frère avait juré sa mort. Elle dut fuir
avec son mari, gagner, sans espoir de retour, les rives du Goëlo, où
elle ne tarda pas à dépérir de tristesse, de consomption, de
nostalgie. Sa dernière parole fut pour supplier l’homme à qui elle
s’était donnée de ramener son cadavre au cimetière de son bourg
natal…
Et elle se laissa choir sur l’oreiller, toute rose dans la mer de ses
cheveux sombres. Je n’attendis même pas d’être dehors pour
essuyer du revers de la manche son immonde baiser.